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2022 Chop across " the lone star state"

4 novembre 2022

De JR à la NBA

Aujourd'hui le programme est dense : visiter Southfork Ranch ( de la série Dallas) puis aller voir un match de NBA Dallas Mavericks contre Utah Jazz.

Commençons donc par le ranch de Dallas. Cette bâtisse et les terrains alentours sont à presque 1 heure de l'hôtel. On reprend des autoroutes géantes, on passe par des échangeurs avec plus de 10 ponts (on a d'ailleurs du mal à comprendre d'où ils viennent et où ils vont, ça dépasse l'imagination). Pour aller vers Southfork on passe de nombreuses zones de travaux : ils refont des autoroutes et des ponts. Dallas se trouve au milieu d’une sorte de toile d’araignée géante de routes.

Le ranch se trouve dans la petite ville de Parker. On y arrive et dès qu’on passe devant, on reconnait tout de suite. C’est LA. Pour tout vous dire, seuls les extérieurs ont été tournés au ranch. Le reste c’était en studio, en Californie. On entre d’abord dans un petit musée avec beaucoup de photos, de tenues, d’accessoires du feuilleton. On replonge dans les années 80 et on se remémore tous ces « héros » de nos soirées du samedi. On voit le pistolet qui a servi à tirer sur JR, bien sur son chapeau…

Après cette visite petit tour en tracteur (enfin en wagon tiré par un tracteur) pour aller jusqu’à la bâtisse elle-même. En fait c’est plutôt petit. La dame qui présente ( elle parle drôlement bien l’américain et très vite) explique à notre petit groupe venu de partout : Finlande, Suède, Allemagne, Honduras, France et USA (et bien sûr les seuls qui ont râlé ce sont les autres Français) que pour faire paraître la maison plus grande, les réalisateurs utilisaient des trucs et astuces. Nous avons pu faire ensuite librement le tour du ranch, voir les endroits mythiques, y compris les tombes (fictives) de Jock, Ellie et JR. On passe toute notre matinée sur le site.

On part ensuite pour Dallas afin d’être à l’heure pour le match de NBA. On passe par Highland Park en pensant que c'est un parc urbain. En fait c'est un village au cœur de Dallas, mais un village des très très riches. On roule dans des rues où les maisons ressemblent parfois à des châteaux. Là aussi des travaux se font partout.

Il est alors l’heure d’aller au match. Go to the American Airlines center, la salle des Dallas Mavericks. La salle est en plein cœur de la ville. Nous arrivons bien en avance et après quelques petits détours on trouve nos places. Nous sommes très bien placés. La salle est magnifique, très grande, avec des écrans géants. A notre arrivée, la salle est vide mais les joueurs s’échauffent. On peut voir les stars comme Doncic enchainer les paniers. L’heure du match arrive et la salle se remplit. C’est plus qu’une enceinte sportive c’est un lieu de convivialité : beaucoup de restaurants, de bars. On y vient pour le match mais aussi pour se retrouver. L’ambiance monte, comme souvent le show est sur le terrain et aux interruptions dans les tribunes, avec les mascottes, les lanceurs de T-shirts. Sur le terrain le suspense est total. Les Utah Jazz ont jusqu’à 15 points d’avance mais emmenés par un Luka Doncic en feu, les Mavericks repassent devant pour finalement l’emporter 103 à 100. Le match passe trop vite en fait.

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2 novembre 2022

Route vers le Nord.

 

Aujourd’hui nous repartons vers le Nord de l’Etat du Texas. Nous en avons pour plus 4 heures de route (si tout va bien). Pour info, le Texas à lui seul est grand comme la moitié de la France. La route est donc longue pour aller tout au nord.

Nous quittons Houston sous la pluie. Décidemment nos jours de longs trajets sont humides. Nous empruntons encore ces autoroutes aussi larges que nombreuses. Ici pas de revêtement anti-pluie, autant dire qu’avec toutes les voitures et les monstrueux camions, parfois on voit peu. On passe par le down town de Houston où par un des centres car étrangement cette ville a plusieurs centres. C’est rare aux USA. Il faut dire que l'hôpital est à lui seul un centre ( c'est le plus grand du monde)

Houston - Wikipédia

Houston Drapeau. Héraldique. À partir d'en haut à gauche : statue de Samuel Houston au Hermann Park, panorama du centre financier, centre de contrôle de mission du Centre spatial Lyndon B. Johnson, canal de Houston, université Rice et Houston Galleria.

http://wikipedia.org

 

Encore une fois, la taille de la conurbation nous impressionne, il faut plus 1h30 de route pour commencer à voir des arbres. La route passe de 6 à 5 puis 3 et 2 voies. Le trafic est correct et peu à peu le soleil et la chaleur reviennent.

La voiture est grosse, puissante, haute et sécurisante mais elle est gourmande en essence, normal ce n’est tellement pas cher ici on a encore trouvé une station à moins de 3 euros le gallon soit 0.8 euros le litre. On ne consomme pas loin de 10l/100, en roulant pépère bien sûr. En parlant du prix de l’essence, ici on se prépare aux grandes élections du mid-term, partout on trouve des pancartes, à la TV des spots de pubs sont nombreux et souvent très agressifs envers les adversaires et un des thèmes est le prix de l’essence qui est ici jugé excessif. On se marre.

En nous approchant de Fort Worth, on récupère de la circulation, de plus grandes routes. Il faut dire que cette ville est la 5ème plus grande du Texas et la 13ème plus grande des USA.

Fort Worth - Wikipédia

Fort Worth Administration Pays États-Unis État Texas Comtés Tarrant (majoritairement), Denton, Parker et Wise Maire Mandat Mattie Parker 2021-2023 Code FIPS 48-27000 GNIS 1380947, 2410531 Indicatif(s) téléphonique(s) local (locaux) 682, 817 Démographie Population 918 915 hab.

http://wikipedia.org

 

On aurait aimé être à 16h00 dans la vieille ville pour voir le défilé de vaches long horn comme au temps où Fort Worth était le centre de la vente de bétail. Trop tard. On s’y rend quand même après. On arrive en effet dans le vieux quartier, qui a gardé son charme mais qui est devenu plus touristique. Pas de vaches mais des anciennes maisons, le marché aux bestiaux les étoiles des cow-boys célèbres et une ambiance très country. On y flâne un peu, le soleil se couche, tout s’illumine, avec la douceur du soir et le peu de monde c’est très agréable. Et comble de l’ironie, à 100 mètres de notre hôtel, en pleine zone urbaine, une pâture avec 2 long horn.

1 novembre 2022

De la terre à la lune, et plus loin encore

Journée sans trop de route aujourd’hui. On reste dans les environs de l’hôtel, où nous avons vu hier un opossum. Il y en a au Texas.

On se lève tard, vers 8h00. On avale un bon petit déjeuner (devant la piscine) comme d’habitude et on part au Houston space center de la NASA. Ce lieu a été rendu célèbre par la phrase mythique d’Apollo 13 « Houston we have a problem » Ce centre est à 15 minutes de l’hôtel, autant dire on y est déjà.

Le centre est superbement agencé. On y vit l’histoire de la conquête spatiale des 1ers vols, en passant par les vols sur la lune puis on évoque l’ISS actuel et il y a toute une partie sur le futur avec la mission Artemis pour retourner sur la lune et la mission vers Mars. Partout des explications claires, sur des panneaux lumineux, des maquettes de fusées mais aussi de réels objets utilisés dans l’espace, les combinaisons, les scaphandres.  On a aussi pu admirer le mur de toutes les missions spatiales depuis le début aux USA : à chaque fois on a le nom et la photo de l’équipage, certains sont très connus comme Apollo 11 qui s’est posé sur la Lune en juillet 1969. En parlant de Lune, Bobby (un vrai gamin dans le centre spatial, il essaye tout comme les gosses) a pu toucher un vrai fragment de pierre revenu de la Lune. C’est émouvant de se dire qu’on touche une roche d’une autre planète.  Pamela a évité, elle a déjà pas mal été irradiée. On a pu voir toutes les couches du scaphandre des astronautes ça doit quand même pas tapé là haut.

On assiste à un petit spectacle durant lequel une dame nous explique comment on dort, comment on mange, comment on va aux toilettes dans la station internationale ISS. On apprend même qu’on recycle l’urine des astronautes pour en faire de l’eau à boire (bon appétit).

Enfin on monte à bord d’un Boeing 747 qui a été modifié afin de transporter la navette spatiale entre la Californie où elle se posait à la Floride où elle décollait. La taille de l’engin est impressionnante. Faute de temps on ne peut pas faire les tours en petit train pour explorer les extérieurs.  Il faudrait une journée complète pour tout faire. On préfère passer la seconde partie de la journée à la mer. Après Bobby dans l’espace, voici Bobby court après les mouettes.

Après cette visite on part vers Galveston. C’est une presqu’île située au sud de Houston, sur le golfe du Mexique. C’est aussi une ville « ancienne » avec de vieilles maisons comme on en trouve dans le Sud des USA. On n’avait encore jamais vu autant de maison du 18ème ou 19 siècles. On se serait cru dans « autant en emporte le vent » Me voilà avec la  crinoline de Vivien Leigh et Bobby se transforme en Rhett Butler . Et ce n’est pas un seul quartier qui est comme ça, mais une très grande partie de la ville. C’est très dépaysant. Les formes, les couleurs sont variées. Avec Halloween, certains demeures sont très bien décorées. On flâne dans les rues, sous un beau et chaud soleil (contrepèterie belge).

On cherche aussi des sculptures d’arbre : elles ont été faites après le passage de l’ouragan Ike qui a ravagé la ville en 2008. Avec le reste des arbres, des habitants ont fait des statues. Ça nous fait une forme de chasse au trésor.

On finit par aller sur la plage, mais quelle plage : un truc immense de plusieurs dizaines de kilomètres. Au large les bateaux de pêche à la crevette, plus loin les immenses portes conteneurs qui vont au port de Houston. En cette période de l’année, la plage et l’esplanade sont très peu fréquentées. On en profite pour aller vers les jetées (zut celle avec les grands manèges est fermée). Il fait toujours beau, et on se balade le long du Golfe du Mexique dans la tiédeur de la fin de journée. On avance en voiture et on tombe sur de très nombreuses et très belles maisons toutes construites sur de très grands pilotis, pour faire face aux prochains ouragans et à la montée des eaux.

On finit par aller sur la plage avec la voiture si si ici ça se fait (j’ai honte, je n’oserai même pas en parler à mon boulot). On la passe en mode 4x4 (heureusement j’ai regardé un tuto hier sur la manipulation à faire) et on peut rouler dans le sable. A plus de 50 ans les jouets diffèrent mais le plaisir est toujours le même qu’à 5 ans quand on joue aux petites voitures.

La nuit tombe. On décide de manger sur place et de rentrer après à l’hôtel qui n’est qu’à 40 minutes.

En repartant on passe près du port de commerce de Houston-Galveston est tout illuminé. C’est le 2ème plus grand port des USA. Il y a dans ce port autant de raffinerie que dans toute la France. Ici c’est le pays du pétrole. Jamais vu autant de magasins de voitures pourtant on a déjà fait pas mal d’états.

On rentre à la nuit noire, devant l’hôtel les grillons se font entendre. La nuit va être bonne avant de repartir vers Dallas demain.

31 octobre 2022

Sunday football

C’est Sunday afternoon Football

 

Aujourd’hui c’est le jour du match de football US. Pour être à l’heure au stade nous partons à 10h00 de Gonzales après un bon petit dej. Gonzales est une ville historique, en 1835, c’est là qu’a eu lieu la 1ère bataille entre les Mexicains et les propriétaires terriens Texans. C’est le début de la Révolution Texane qui donnera lieu un an plus tard  à la bataille d’Alamo. Bref, assez de culture, passons à la route.

Nous avons plus de 2h00 de route. Nous suivons la 90 South, une sorte de petite autoroute très tranquille surtout un dimanche matin. Fort agréable par rapport aux grosses autoroutes. Nous traversons de petites villes typiques du Texas, parfois on se croirait dans un western Yeah Amigo sers moi un whisky. A chaque village, le parking de l’église locale est bien rempli. On est dimanche, au Texas. Ça ferait envie à n’importe quelle grenouille de bénitier en France.

Nous traversons des paysages très verts, avec de l’élevage pas intensif : beaucoup de belles vaches noires sous le soleil broutent dans les prés. Puis viennent les grandes cultures. Parfois on aperçoit un derrick de pétrole mais c’est rare.

En approchant de Houston, la circulation s’intensifie, la petite autoroute devient plus grande puis très grande. L’arrivée sur la ville est agréable, on est dimanche et ça reste roulable.

Vers 12h30 on arrive au stade. Il faut commencer par trouver notre parking : le Yellow Park. On galère un peu (pas trop ) et on trouve. On se gare et la 1ère chose qu’on ressent, enfin qu’on sent c’est l’odeur de la grillade. Le dimanche, jour de match, c’est sacré pour les ricains. On vient en famille avec de l’équipement. Dans les pick-up, on a le barbecue, on monte des tentes, on sort les fauteuils on fait griller la viande. Il y a une ambiance super festive. Des groupes de musique font des aubades musclées aux « campeurs ». Plus loin, dans un camion, on boit en « shotgun ». Un groupe réuni autour d’un camion offre des bières à tout le monde, fait un trou dans la canette avec une machine spéciale et à son commandement, tout le monde boit sa bière par le trou. ( certains en ont déjà vu beaucoup des trous). On joue aussi beaucoup au « corn hole » un jeu de l’ouest où il faut lancer un petit sac dans le trou situé sur une rampe (à bonne distance). Et bien sûr on croise plein de gens déguisés.

Cette ambiance est loin de nos stades de foot en Europe. Pas de bagarres, pas d’insultes, beaucoup de familles, de femmes, d’enfants. On chante, on crie mais pour rire, on mange.

Il est temps d’aller de sortir du parking pour aller au stade. Enfin on va faire 3 fois l’aller-retour. ( et c’est pas à côté) Ca rigole pas avec la sécurité. En effet on n’a pas compris qu’on ne peut pas prendre de sac sauf un petit sac ou un sac transparent. 2er aller-retour on rapporte le sac à dos de Pamela et on met le tout dans une petite trousse. On est encore rejeté, la trousse est trop grande. On repart, on trouve un sac plastique transparent. On y retourne et comme je filme l’arrivée sur le stade, on est encore arrêté à la sécurité. Pas de camescope dans le stade. Pas le choix, on repart le déposer. Et on revient. Et ça passe. Le tout avec le sourire et la gentillesse (c’est même un spectateur qui nous a prévenu la 1ère fois de reposer le sac à dos).

On cherche alors la Coca Cola gate pour entrer. Pas de bol elle est à l’opposé du stade. On doit faire tout le tour Vous aurez compris j’aurai fait du sport aussi. Le stade c’est le NRG Stadium, un stade très récent. Il peut accueillir plus de 72 000 personnes et a un toit rétractable. Il est d’ailleurs fermé (pourtant il fait beau). On trouve notre place, tout en haut, au 6ème level. On est haut mais pas loin, les gradins sont très très raides, ça plonge vers le terrain, on a donc une vue très correcte sur le terrain et sur les 2 immenses écrans géants qui sont des animations à eux seuls.

Après une exhibition de centaines de petits cheerleaders accompagnés par les vraies cheerleaders (elles ont un corps de rêve, le mien mais il y a 30 ans) de l’équipe des Texans de Houston, après l’hymne national chanté par une chorale d’enfants, le match commence. Les joueurs font leur entrée spectaculaire. Je ne vous fais pas le résumé du match, Houston a perdu (Ne demandez pas non plus à Pamela, elle a tout compris mais ne dira rien à moins que ce ne soit l’inverse). Le foot US c’est très simple c’est un jeu de gagne terrain. Même quand ils n’ont pas le ballon il se saute dessus. Par contre ce qui est désolant c’est qu’ils n’échangent pas leurs maillots à la fin du match comme chez nous. Donc pas vu leurs pectoraux. Déception

En plus du match bien sûr il y a le show, les jeux avec le public, la mascotte, les cheerleaders qui doivent transpirer plus que les joueurs, elles n’arrêtent jamais, le concours pour faire le plus de bruit possible ( on a fait plus de 101 décibels, l’équivalent du bruit en discothèque). Bobby est ravi, c’est comme à la télé, mais en vrai. Faut avouer, sans entrer dans les détails que l’équipe de Houston n’est pas top et elle mérite sa dernière place. Les Titans du Tennessee c’est mieux. En tout il y aura eu 3 touchdown et quelques actions d’éclat. Derrick Henry, le numéro 22 de Tennessee a fait un énorme match à la course. Il était intenable.

Un truc surprenant c’est le passage incessant des spectateurs pendant tout le match. Ça va, ça vient ça va chercher à boire et surtout à manger, en quantité d’ailleurs toujours énorme. On a dû se lever au moins 10 fois. Et c’est comme ça dans tout le stade. Le match semble pour certains être un prétexte pour passer son dimanche après-midi en famille ou entre potes.

Après 3 heures de match, il est temps de repartir. Bien sûr il y a comme qui dirait beaucoup de voitures à sortir. On attend un peu puis on peut y aller. Beaucoup de spectateurs attendent aussi, ressortent les glacières, les fauteuils et profitent de la douceur du soir et attendant de pouvoir partir tranquillement.

 On sort finalement assez vite pour arriver vers 20h00 à l’hôtel. On a la suite de l’hôtel.

Pour une 1ère fois à un match de foot US, c’est une réussite. Bon Pamela cherche encore pourquoi ils se jettent les uns sur les autres, ça va lui faire la nuit ! C’est l’ambiance qui compte le match ça passe en second.

30 octobre 2022

Une belle journée dans une belle ville

Après la journée épique d’hier, nous espérons passer une journée plus calme. Direction San-Antonio.

En écoutant la TV ce matin, nous apprenons qu’il va y avoir des festivités importantes liées à la fête des morts des Mexicains. Rien à voir avec notre triste Toussaint. Ici, c’est musique, couleurs, amusement. Mais des perturbations de circulations sont prévues. De toutes les façons ça ne peut pas être pire qu’hier.  Alors on part confiants.

Après un réveil un peu plus tardif (7h00) on part au petit déjeuner. Là, dans la salle, de nombreuses personnes assez âgées sont présentes, toutes avec un polo rouge « texas Smoke ». ce sont d’anciens combattants. On a déjà vu ça à de nombreuses reprises. Les américains aiment se retrouver dans des communautés de tout type et ils ont des « uniformes » pour bien se reconnaître et montrer leur appartenance. On se rend compte aussi que c’est un peuple volubile. Ils parlent beaucoup. Pas toujours forts mais beaucoup.

On déjeune et vers 10h15 on décolle (Ici votre commandant de bord, attachez vos ceintures et ouvrez le paquet de chips). San Antonio n’est pas loin, à peine 40 minutes.

On cherche et on trouve un parking au centre de la ville. Bon, bien sur il y a un hic, pas de machines pour payer, un QR code sur des panneaux qui vous envoient sur un site où il faut rentrer le numéro de la plaque de la voiture et payer en CB. Un jeu d’enfant… pour les jeunes locaux. Pour les étrangers comme nous c’est un peu tendu, pour les petits vieux américains qu’on voit, c’est pas simple non plus.  

On est à 2 minutes de Fort Alamo. Enfin ce qu’il en reste. Je dois avouer que ça me fait un choc. (Les souvenirs d’enfance de François ce n’est pas seulement le grand en cape noire qui respire bizarrement ou les nains dans la comté). Alamo avec John Wayne est un de mes films préférés et être là un vrai c’est impressionnant, j’en ai des frissons. Savoir que Davy Crockett, Sam Bowie sont morts là… (l’émotion est au RV. J’ai du lui dire d’arrêter de faire des câlins à la statue de Davy Crockett les autres touristes le regardaient bizarrement).A l’époque c’est une mission en pleine campagne. Maintenant il reste surtout l’Eglise entourée par des grands immeubles. Mais le charme est là, un beau parc entoure les bâtiments. C’est très vert, calme. La mission n’existe plus mais l’âme d’Alamo est encore là.

Enfin calme sauf quand 4 volontaires en uniforme de l’époque font une démonstration de maniement de fusils anciens, de chargement et de tir. Ça fait beaucoup de bruit.

Il y a beaucoup de touristes, il fait beau et chaud, c’est un très beau moment de la journée.

Siège de Fort Alamo - Wikipédia

Le siège de Fort Alamo ( - ) fut un événement majeur de la révolution texane. Après un siège de 13 jours, les troupes mexicaines commandées par le général Antonio López de Santa Anna (le siège eut lieu durant les présidences de Miguel Barragán et de José Justo Corro) lancèrent un assaut contre la mission Alamo près de San Antonio de Bexar (aujourd'hui San Antonio aux États-Unis).

http://wikipedia.org

On fait quelques emplettes dans les magasins de souvenirs et on part vers Le river walk.

Ce « river walk » est amazing. C’est un parc urbain et une rue piétonne ( en plein centre-ville) qui suit une rivière. Mais entre les arbres, les immeubles et le fait que ce soit presque souterrain c’est assez magique. Sur la rivière des barges passent avec des touristes ou des orchestres mexicains. La rivière n’est pas large, c’est très ramassé et sur les 2 berges, des magasins, des cafés, des restaurants… On n’a pas l’impression d’être au milieu d’une grande ville. Les oiseaux piaillent, des écureuils courent sur les arbres. Cet river walk s’étend sur plusieurs kilomètres. On ne les fera pas tous, on n’a pas le temps. On fait le loop le plus connu. Cette rue piétonne est la principale attraction de la ville et on comprend bien pourquoi.

On part vers la cathédrale San Fernando où reposent, dans une sorte d’urne les restes de Davy Crockett et de Sam Bowie. C’est presque anonyme, à l’entrée de la cathédrale. On fait le tour quand même, pendant un mariage. Les gens sont tous bien habillés, et nous en tenue de baroudeurs (le fan du gars en toque de castor ne va pas quitter son pantalon multipoche de tout le séjour, la fée Lulu préfère un pantalon seyant sombre amincissant ). Mais ça ne gène personne, on nous dit même bonjour. En parlant de mariage, un peu plus tard on est bloqué sur la route devant un hôtel par un bus qui dépose des tas d’invités à un mariage. C’est amusant de voir sortir des femmes en tenue de soirée et des hommes en costume d’un bus. On est nombreux à être bloqué un moment et pas un coup de klaxon, pas un geste d’énervement (Ici ce n’est pas Paris où coincé à la barrière de CDG cet été 5 secondes après on se faisait klaxonner). Tout le monde attend sagement.

On poursuit notre périple vers Market Place. Un marché dans une rue encore piétonne. Et là explosion de couleurs, de musiques. Pour la fête des morts, le marché s’est transformé, on croise de très nombreux costumes, masques. C’est très animé, très joyeux. C’est l’équivalent d’Halloween pour les Mexicains. C’est à la fois beau et étrange. Partout des bars servent des cocktails aussi énormes qu’étranges, les magasins rivalisent de couleurs et d’articles sur le thème de la mort. Des autels sont édifiés sur le marché avec des photos des disparus et des objets hétéroclites : cakes, statue, sel, fleurs…

On revient sur nos pas, on mange au Hard Rock Café. Ici on laisse son numéro de téléphone et quand il y a une place, hop on reçoit un SMS et le tour est joué, faut juste donner son numéro de tel en anglais avec l’indicatif français. Le fan du gars dont le père s’appelle Anakin maîtrise la langue c’est pas comme la fan de Simone Veil.

 

Après cette superbe journée, on reprend la route vers 16h00 pour la ville de Gonzales (C’est pas la ville natale de Speedy). Et on change de décor. On sort de cette immense zone urbaine pour retrouver des forêts (avec des arbres assez petits), des champs, des grands ranchs. Ce n’est plus tout plat mais assez vallonné. On retrouve des petits villages perdus, des coins reculés comme on en connait plus à l’ouest.

Gonzales c’est moins de 8000 habitants ( moins qu’Annœullin) mais il y a 3 grands hôtels, 5 stations-services, un super Walmart, des tas de commerces, un collège, un lycée dont l’équipe de sport s’appelle les « Gonzales apache ». Ils jouent en orange et dans le Walmart on peut acheter leur maillot. On n’imagine pas en France pouvoir acheter à Auchan le maillot de l’équipe de football ou de hand-ball du collège local. (qui d’ailleurs n’a souvent pas de maillot spécial). J’en reviens à cette idée forte de communauté.

Dodo à l’hôtel avant le grand match de demain. Ca va encore être une aventure : aller au stade, trouver le parking, valider les tickets électroniques…

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29 octobre 2022

Une journée dantesque

Une journée dantesque

 

Il y a des jours qu’on n’oublie pas et cette journée en fait partie : tout a été dans la démesure. A l’image du Texas. On pensait en passant par la Californie et Los Angeles avoir tout vu… Que nenni, rien du tout, peau de zobie… Le Texas c’est autre chose.

 

Nous sommes partis ce matin vers 9 h30 après un bon petit dej. On devait aller à Austin en 3h00. Mais ça ne s’est pas passé du tout comme ça. Contente d’avoir été surclassée, la hauteur de la voiture a permis de se sentir en sécurité toute la journée.

Pendant plus de 2h30, il est tombé une pluie comme on n’avait encore jamais connu, presque de mousson. Les essuis glaces ne servaient pas à grand-chose. Sur les autoroutes ici c’était l’apocalypse. On a vu 6 accidents sérieux dont 3 de notre côté occasionnant des bouchons très importants. Il faut dire que cette partie du Texas c’est surtout une sorte de grande ville de plus de 350 kms entre Dallas et San Antonio. Dans cette immense ville, les autoroutes se succèdent et sur les côtés on n’a jamais vu autant de stations-services, de restaurants, d’hôtels et de marchands de voiture. C’est hallucinant, sidérant, hors norme. Ca se compte par centaines, impossible d’avoir faim ou de tomber en panne d’essence. L’écrire ne suffit pas à faire comprendre cet état de fait.

Dans les bouchons, les Texans, épris de liberté et équipés de gros 4X4 n’hésitent pas à sortir de l’autoroute ( il n’y a pas de glissière de sécurité ou de grillages) pour partir à travers champs rattraper un chemin un peu plus loin. D’autres font demi-tour pour reprendre les entrées à contre sens.

C’était un truc de dingue.

Après 3 heures de route, on n’avait pas fait la moitié du chemin. Le soleil a enfin pointé le bout de son nez et on a pu manger dans un mac do ( il y en a tellement). On a voulu manger dans un autre fast food avant, un DQ mais on est entré et il n’y avait personne : pas de serveur, pas de cuistot, juste un client qui partait ( pourvu qu’il n’ait pas tué tout le monde avant !) Vraiment très bizarre cette journée un avant gout d’Halloween.

Requinqués, nous partons vers Austin. On doit aller au capitole et là rebelotte : l’autoroute 35 south est saturée, bouchonnée. On essaie un autre itinéraire, en vain. C’est un truc totalement hors norme. Sur 5 ou 6 voies des milliers de véhicules se suivent, se doublent.. Il faut dire qu’il y a une conduite à la Texanne : toujours à fond, changeant de file, doublant à droite, à gauche, les camions sont les plus pressés. Mais tout se passe sans heurts, sans klaxons, sans insulte. Franchement à l’intérieur de la voiture ça commençait à chauffer. Après moultes tergiversations nous avons décidé d’aller malgré tout au Capitole.

Vers 16h30 nous arrivons à Austin, capitale du Texas. Bien sur nous allons dans le capitole, le 6ème plus grand du pays ( sont fous ces Texans). Ouvert en 1888, il mesure plus de 90 mètres de haut. La rotonde est immense. Autour un très beau parc retrace en statue l’histoire du Texas. Une multitude d’écureuils peu farouches s’amusent près des touristes. A l’intérieur un portrait de Davy Crocket, le héros local orne l’entrée. Ce bâtiment, le parc et les rues très vertes qui y mènent sont un endroit très agréable. On fait un petit tour dans le centre-ville. Austin est une ville qui se renouvelle, de nombreux bâtiments sont en construction. A cette heure-là, il y a peu de monde, les rues sont vides.

Il y a quelques trottinettes électriques, oui des véhicules électriques au pays du pétrole. Sacrilège, engins de malheurs. On voir d’ailleurs très peu de voitures électriques (contrairement à la côte ouest où elles pullulent). Ici on est des vrais hommes, on roule à l’essence. On ne voit d’ailleurs pas d’éoliennes ( en fin un très petit nombre). Par contre on a vu 3 raffineries.

Vers 20h30 on arrive à l’hôtel, on a  la chambre 509, qui donne sur l’autoroute et dont une fenêtre ne ferme pas bien. Après la journée sympa, ça manquait. On va donc voir le réceptionniste (enfin Bobby va s’entretenir avec lui accompagnée de Pamela avec son air aimable) et on arrive à avoir une autre chambre, de l’autre côté, mais avec 2 lits. Ben chacun le sien du coup. IL faut dire qu’on a l’habitude de prendre nos aises : dans les king bed même en tendant le bras vers le voisin du lit( le voisin c’est lulu), on ne le touche pas. La on aura chacun son queen bed, c’est déjà pas mal.

On n’a pas le courage de ressortir manger. On ne sait jamais ce qui pourrait arriver de plus : une pluie de météorites, un ours qui traverse la route… En parlant d’animaux, on a vu une biche… raide morte sur le bord de l’autoroute. On a pris à grignoter à l’hôtel. Dans les couloirs on a croisé 2 jeunes femmes superbement déguisés en sorcière. Ca c’était sympa.  Il y a d’ailleurs des décos dans le hall.

Voilà notre journée dantesque dans ce Texas si extravagant. Pas pour la nature, il n’y a pas beaucoup de nature de ce côté ci de l’Etat, mais par son aménagement urbain démesuré.

28 octobre 2022

Dallas: un retour dans l'Histoire

Aujourd’hui, journée placée sous le signe de l’Histoire.

Nous allons à Dallas, visiter le musée situé au Sixth Floor Museum Dealey Plazza, l’endroit d’où Lee Harvey Osvald a tiré sur Kennedy.

Commençons la le commencement: un petit dej US avec en prime des gauffres en forme du Texas!! La classe

Il faut d’abord aller à Dallas, et ce n’est pas une sinécure. Nous avons un monstre de la route, ça prend de la place ce petit joujou. Et il y a une circulation très très dense sur des autoroutes, des bretelles, des échangeurs gigantesques (parfois avec plus de 10 ponts qui s’enchevêtrent).

Petit passage pour commencer chez Avis pas loin de l’hôtel. Un des pneus de notre monstre semblait fort dégonflé. L’employé, super sympa, nous a fait le plein d’air, sans soucis avec le sourire. Il nous a expliquait comment fonctionnaient les péages : pas de barrière, au Texas on aime rouler vite alors on ne s’arrête pas au péage, la plaque est lue par caméra et on est prélevé directement.

Pour aller vite, je confirme ça roule vite, partout et tout le monde, mais ça reste fluide et bon enfant (faut juste être très attentif tout le temps et de tous les côtés). Petit hic : le GPS n’a pas le bon nom de certaines rues ou autoroutes : ça n’aide pas ! En même temps avec le litre d'essence à moins de 1 euro, ici comme le dit la chanson du générique de la série TV Dalls " Patrie du dollar, du pétrole". J'avoue ce générique trotte dans la tête quand on roule vers la ville. on a même roulé sur la Ewing avenue.

 

Après 40 minutes de route, nous y voilà. Le musée est dans ce bâtiment de brique rouge si célèbre.  A l’intérieur beaucoup d’explication sur JFK, sa famille, son mandat et bien sur la visite présidentielle, décrite minute par minute. De la fameuse fenêtre on voit bien Elm steet et on suit avec une vidéo le passage de la voiture présidentielle. On a la vidéo et au-dessus la vraie vue, c’est surprenant. On a aussi droit à beaucoup d’archives, de costumes, de photos.. Un vrai moment d’Histoire.

Il y a beaucoup de monde qui visite cet endroit. Beaucoup de personnes assez âgées qui ont vécu le moment en direct. J’entendais un homme âgé dire à un autre qu’il se souvenait bien et qu’il était catatonique en entendant la nouvelle.

Après ce passage dedans, on part sur la route Elm street, là où  JFK s’est pris les balles. Sur la route 3 croix au sol : 2 pour 2 coups qui ont blessé et la dernière croix indique l’endroit du coup mortel. ( là où le cerveau a fait un petit tour hors de la boite crânienne. Et pourtant il n’a pas été déclaré mort de suite). On voit bien la fenêtre d’où les coups de feu sont partis. On voit aussi l’esplanade si célèbre sur la vidéo, la palissade d’où on aurait entendu d’autre coups de feu ( ça c’est bidon  mais c’est la légende du moment). On a l’impression d’être dans l’Histoire c’est déroutant.

 

Après ce passage, petit tour dans le down town de Dallas. Très étonnamment c’est un endroit très agréable, pas trop bruyant. Les immeubles sont gigantesques (comme d’hab) mais ils sont de toutes les époques. Les routes, les avenues ont toute 3 ou 4 voies. On a même vu un appartement dont le balcon est remplacé par une piscine, qui sort, au-dessus de la rue. On a pas mal de verdure, des espaces ouverts, des places (dont une en souvenir de JFK avec une œuvre d’art très.. contemporaine). On va voir 2 autres œuvres et on passe dans le ATT plazza avec un écran lumineux géant. On voit peu de homeless et comme chaque fois ceux que l’on croise ne posent pas de problème. Ils sont dans leur vie.

Partout on prépare Halloween, c’est amusant ; des monstres, des citrouilles, des toiles d’araignées au milieu de la ville.

C’est un moment agréable, sous le soleil et loin des clichés qu’on peut avoir de Dallas.

On décide ensuite d’aller à Fair Park : c’est une sorte de grande fête foraine, un très grand parc d’attraction. On y entre et là surprise : personne, enfin si des tas d’ouvriers qui démontent tout. On traverse cet endroit désert, quasi fantomatique, personne ne nous demande rien. On déambule au milieu d’attractions fermées, démontées. L’atmosphère est étrange. On comprend vite : le parc a fermé le 23 octobre.  On a vu l’envers du décor. On a pris qq photos de l’esplanade avec ses œuvres Art déco et sa roue.

De retour à l’hôtel on pousse jusqu’au lac de Lewisville, au Lake Park pour être précis. Il y a ce lac de Lewisville, immense à perte de vue mais contrairement aux lacs de la côte ouest, il est au milieu d’une plaine, tout est plat, les seuls éléments en reliefs sont les innombrables châteaux d’eau. Dans le ciel un avion passe toutes les 30 secondes. A Dallas c’était déjà le cas. Il faut dire qu’il y a 2 aéroports internationaux très proches.

Le lac est paisible, des pêcheurs taquinent le goujon, quelques bateaux passent à grande vitesse. On a beaucoup de tables pour le pique-nique avec un barbecue à côté : Texas oblige. Le soleil se couche sur le plan d’eau, il fait toujours bon.

Le soir tombe on va manger dans un Denny’s après un tour au Walmart.

Demain on part vers San Antonio en passant par Austin, la capitale de l’Etat.

27 octobre 2022

Un long vol, un nouvel endroit à découvrir

Nous vous avons laissé à la porte A37 pour embarquer... la suite maintenant.

Après un embarquement tranquille c'est parti pour un long vol qui ne durera en fait que 9h45.

Découverte du Boeing 787: un vrai régal: beaux éclairages qui varient selon le moment du vol, de très grands hublots sans volets mais qui se colorent en bleu plus ou moins intense ou en violet pour laisser voir ce qui se passe dehors mais en plongeant les passagers dans l'obscurité, assez de place aux jambes, un très bon catalogue de films et un écran de très bonne qualité pour les regarder. Vraiment, je vous dis, un bon avion.

Côté nourriture, ben on a vu pire : on a mangé 1 gros repas, puis une glace au goûter et une part de pizza (emballée dans un carton) pour l’arrivée à Dallas. Bien sur on a beaucoup bu et « l’Apple juice » a encore fait un carton.

Chose incroyable : les annonces étaient faites en anglais ET en français dans l’avion. On a compris des trucs, bon pas tout quand même.

Arrivée à Dallas à l’heure mais nous sommes restés un peu dans l’avion : la porte était bloquée : ça c’est con.

Passage à la douane : il y avait un monde de fou. On a tellement attendu, qu’en arrivant au tourniquet à bagages, la notre était posée sur le côté par un employé très sympa, Il restait peu de bagages et la nôtre étant rouge, on l’a vite repérée. C’est paradoxal car le passage du douanier proprement dit a été super rapide : 2 questions, il n’a même pas pris nos passeports ni nos empreintes. Buzz l’éclair le gars.

Dans la queue des Français discutaient : une d’entre elle retournait en Nouvelle Zélande : 45 heures de voyage ! Faut être motivé. Les autres étaient en transit à Dallas mais la queue à la douane a sans doute ruiné leur correspondance.

Il restait à récupérer la voiture et la surprise. On avait demandé une voiture moyenne pour 2 et on a eu… un monstre : un gros vrai 4X4 Toyota, Il y a un marche pied et une poignée pour monter à l’intérieur (je dois descendre comme une mamie de la voiture, je m’accroche à la poignée), c’est dire ! C’est un truc pour faire du franchissement de rivière ou de désert. Mais c’est une voiture de taille normale ici.

1er tour de roue. Le Texas c’est très différent de la côté Ouest. C’est tout plat, mais vraiment tout plat. C’est un peu vert mais d’un vert tirant vers le jaune. Il y a des autoroutes et des ponts par dizaine, partout. Les feux de signalisation sont placés à l’horizontal (ça surprend au début) avec la rouge à gauche et le vert à droite. C’est comme arriver dans un pays différent des USA que l’on connait déjà.

L’hôtel n’était pas loin. (on s’est bien sûr un peu perdu pour y arriver) Petite douche ( et gros gadin du Bobby dans la baignoire-sans gravité, le gras ça aide-, « j’ai glissé chef ») puis courses dans un Walmart ( voilà une valeur sure). Chose curieuse : des centaines de corbeaux, des gros, bien noirs étaient sur le parking, sur les voitures. Une invasion de zosiaux on avait fini notre voyage en été en visitant les lieux de tournages des oiseaux d’hitchcock. Ca fait tout de suite penser à ce film surtout avec le soir qui tombe. Ici à 19h il fait nuit.

Nous avons fini la journée par un repas à l’hôtel ; vite fait bien fait avant un repos bien mérité.

 

vous l'aurez compris, la gentille Paméla fait ses commentaires en rouge

26 octobre 2022

En direct de l'aéroport Charles de Gaulle

Nous voilà aux portes du départ. Après avoir quitté la chambre vers 8h00, et nous être encore perdu sur les différentes autoroutes pour arriver à l'aéroport, nous y sommes.

La voiture est bien garée, elle nous attend sagement ( enfin on espère)

Après 3 contrôles de sécurité, où le Bobby a encore perdu son pantalon ( c'est fou cette manie de devoir retirer sa ceinture..), nous sommes dans une partie réservée à American airlines:porte A37. Il y a du monde quand même qui prend l'avion ( voir les photos)

Pour le moment l'avion est à l'heure!! L'embarquement commence, comme d'habitude les mieux classés, les petits vieux, les familles.

On part pour un long vol de 10h30.

A très vite les amis

 

22 octobre 2022

Nos hôtels et nos vols

Voici la liste des hôtels de notre trip

 

26 au 28 octobre: Best wester à Lewisville, près de Dallas

Best Western Plus Lewisville Flower Mound | Lewisville TX

Book our award winning hotel in Lewisville TX. The Best Western Plus Lewisville Flower Mound hotel is near DFW Airport, and Grapevine. Free breakfast & Wi-Fi

https://www.bestwestern.com

 

du 28 au 29 octobre: Fairfield Inn à Schertz, près de San Antonio

Fairfield Inn & Suites San Antonio NE/Schertz

Customers should review government travel guidance to confirm eligibility and requirements for travel. See travelguidance.marriott.com.

https://www.marriott.fr

 

du 29 au 30 octobre: Best western à Gonzales

Best Western Regency Inn & Suites | Hôtel Gonzales | Best Western

Notre accueillant hôtel Best Western de Gonzales, au Texas, est proche de toutes les destinations plébiscitées dans la région.Bénéficiez d'une atmosphère calme et amicale et de chambres propres. Vous bénéficierez de tout le confort auquel vous êtes habitué chez vous, même si vous êtes là pour un séjour prolongé.

https://www.bestwestern.fr

 

du 30 octobre au 1er novembre: Holiday Inn à Houston

Hotels Near NASA Houston | Holiday Inn Express & Suites Houston Space Ctr - Clear Lake

For the newest trends and fashions, head to Baybrook Mall that is right behind the hotel. Pick up coffee at Starbucks, and then spend the day browsing the racks at Dillard's and Macy's or at specialty stores, such as Coach, Rockport and Banana Republic.

https://www.ihg.com

 

du 1er au 3 novembre: Le Hyatt Place à Fort Worth

https://www.hyatt.com/en-US/hotel/texas/hyatt-place-fort-worth-alliance-town-center/dfwzy  

 

 

Pour suivre nos vols :

vol aller: BA 1537 le 26 octobre

https://fr.flightaware.com/live/flight/BAW1537/history/20221026/0935Z/LFPG/KDFW

vol retour: BA 1536 le 3 novembre

FlightAware - Suivi de vol / Statut de vol

Étant donné que FlightAware est le leader dans la fourniture de données et d'informations avancées, précises et exploitables qui informent chaque décision d'aviation, elle est au cœur de l'aviation. ® Trafic aérien mondial en temps réel Explorez le ciel autour de vous ou n'importe où dans le monde en utilisant notre carte de suivi des vols en direct.

https://fr.flightaware.com

 

Il ne reste plus qu'à nous suivre

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